Guillou II : Ecobio-ornitho-popéleph, le grand amour (du 21 au 25 février)

 A peine rentrés du tour Courbet, on repart en manip avec les Ecobio et Océane, je suis cette fois-ci manipeur pour des transects de végétation.

De nouveau en manip avec les ECOBIO, je suis manipeur avec Océane (Popéléph) pendant 5 jours pour les aider à réaliser des transects de végétation afin de suivre les évolutions de cette dernière au fil des années. Autant vous dire que je suis devenu un pro de la bota après 3 jours passés à genoux à identifier des plantes le long de ces transects.

 

Départ de PAF sous le soleil très matinal

« Chaland-music » : guitare, ukulélé, harmonica, flute !

 Petit-déj au matin quand il y a pétole 

(pas de vent), un bonheur

44 transects de 20m à réaliser : tous les 10cm on plante une baguette au niveau du ruban que l’on a tiré, et on note chaque espèce qui touche et la hauteur à laquelle elle est en contact. Les 3 premiers jours ont été radieux, les deux suivant sous le signe de la tempête, il fallait avoiner.

Un peu dubitatif devant ce transect aux apparences 

trompeuses (1h30 à effectuer, un enfer)

 

Transect dans un milieu dense à Poa pratensis 

 et Taraxacum officinale (une herbe et un 

pissenlit, toutes deux introduites)

 Quand le soleil est au rendez-vous et que l’on est abrité du vent, il fait chaud, très chaud ! 

 

On se protège comme on peut du soleil

Des conditions optimales

 

 

On en profite pour faire la VAC Radio de 17h30 au sommet

La team Guillouesque (et Youry derrière l’objectif)

 

Avant les deux jours de tempête, 

coucher de soleil sur le sommet

La nuit durant, la tempête se levait mais le ciel dégagé nous a permis d’assister à un phénomène incroyable : les aurores australes (merci à Océane d’être allée aux toilettes après minuit) ! Beaucoup moins visible à l’œil nu, elles reflètent toutes leurs couleurs lorsque l’on effectue une pose longue à l’appareil photo. Un grand merci à Youry pour ses photos. 

Voie lactée et aurore australe sur la même photo...

Le lendemain, tempête en cabane, le groupe des musicos était au rendez-vous : saxo, guitare, flute irlandaise, harmonica. Le tout dans une ambiance sonore groovie et dans des odeurs de pancakes et galettes... On peut difficilement se plaindre de rester en cabane pendant une tempête.

Une belle tempête qui aura vu des rafales à 90 nœuds (170 km/h !) taper sur la cabane, autant vous dire qu’on a été obligé de sortir pour voir ce que ça faisait !

 Les cabanes de Kerguelen sont 

mises à rudes épreuves

 

On voyait les bourrasques arriver de 

loin sur l’eau, impressionnant !

 

Les 4 glandus qui sortent en flexo 

jour de tempête

Jour de départ de Guillou, on a fait ce qu’on avait à faire, et on l’a bien fait. Gros bonus, on part récupérer l’équipe patrimoine (conduit par Marie) qui était à Port Jeanne d’Arc, haut lieu de Kerguelen pour son passé historique. En effet, cet endroit était la place choisie par des baleiniers pour une usine de production de graisse de mammifères marins qui a tourné pendant plusieurs décennies. Les vestiges restés sur place rouillent ce qui donne une ambiance hors norme au lieu.

Sur le chaland, nous croisons des pétrels à tête blanche, l’occasion de mitrailler (photographiquement parlant..) ceux qui m’ont cisaillé les mains à Mayes lors de la manip avec Alexis et Cécile. 

 

 

Grâce et légèreté

 

 PJDA en vue !

 

La team PJDA sur le perron du logis 

 

Un lieu figé dans le temps

 

Le chaland se met au mouillage et débarque 

les passagers en zodiac

 

Pique-nique dehors à table s’il vous plait

On profite des quelques heures sur place pour visiter les lieux et les différents vestiges restés sur place, abandonnés comme si tout le monde était partit en panique du jour au lendemain. 

 Des hélices de bateau qui poussent

A côté des papous indifférents au 

spectacle, ici séance d’étirements

Une super manip qui nous en aura, une nouvelle fois, mis plein les mirettes...

A la suite de ce séjour, OP0 a eu lieu le 28 février. Cette OP est spéciale, il s’agit d’une campagne océanographique qui voit l’IFREMER affréter le Marion Dufresne pour une campagne de 2 mois en mer. Ils sont venus chercher 6 VSC dont 3 popéleph que nous côtoyons depuis OP3. 

Spéciale dédicace à Océane, je perds une partenaire de conneries/musique/dessin hors-pair. Un bon retour à la vie civilisée (ou pas ? On ne sait plus...), et à la revoyure, j’ai un harmonica à rentabiliser !