Haute III (du 24 au 30 janvier)

Troisième passage à Haute, pour les mêmes espèces que début janvier excepté le pétrel de Kerguelen dont la saison de reproduction est terminée.

Il s’agit donc de continuer les comptages des colonies de sternes antarctiques, de cormorans de Kerguelen, et le contrôle éclosion des pétrels à menton blanc à savoir vérifier que les terriers présentant des œufs aux passages précédant contiennent bien un poussin.

Nathalie est toujours présente, pour finir sa manip transects sur l’île : des points comptage dans tous les milieux représentés sur l’île (feldfields, zones humides, prairies dégradées…). Avec nous s’est joint Christian de l’atelier chaud-froid (éléctroméca), plus motivé que jamais !

Avant Haute, nous avons dû partir plus tôt de Port-aux-français pour cause de mauvaise météo. Selon la provenance du vent, le Chaland ne peut parfois pas rester à quai à cause des vagues générées. Il part alors dans le fond du Golfe, sur le site de Laboureur où le mouillage est sûr. La cabane de Laboureur est une cabane qui peut accueillir des groupes de touristes.

Une occasion pour nous de découvrir une nouvelle zone du Golfe et profiter d’une cabane très confortable, du 24 au 26.


Toujours le protocole dauphin de Commerson 
en place sur le chaland


Arrivée à la cabane et mise au mouillage du 
Chaland sous un bel arc-en-ciel


Activités en tout genre (frustrantes fléchettes…)

 Le lendemain, malgré le vent, nous sommes quand même sortis pour tenter d’aller pêcher dans une rivière du coin. Le fait d’être dans le fond du Golfe nous permet de beaucoup moins ressentir les tempêtes qui deviennent de simples coups de vents.


Une belle équipe en balade


Que de belles vallées…


Quelques lancés dans la rivière : choux-blanc !

Nous sommes partis le 26 au matin en direction de Haute avec Christian et Nathalie.

Dès l’après-midi, nous avons commencé nos manips compte tenu du peu de temps que nous avions sur place, pour prévenir une éventuelle mauvaise météo.

On attaque les pétrels à menton blanc avec Christian, sur la première zone assez proche de la cabane. Et c’est reparti pour une série de contorsions en tout genre, faisant travailler à la fois souplesse du corps et dextérité du bras !


Alors si je me mets comme ça…


… non plutôt comme ça !


Le tout sous le regard amusé de Christian 
qui bronze (super manipeur…)


Qu’on lui donne du travail ! 
Baguage d’un adulte de PMB

Il est quand même très impliqué « Au dernier 
passage il y avait le 209 sur wegg » !


Le pire ennemi du manipeur, l’Acéna. Se colle 
absolument PARTOUT, et rentre dans les 
moindres recoins, grattant constamment.


En chemin nous tombons sur 3 albatros fuligineux 
posés dans l’herbe… Moment de contemplation


L’envol majestueux

 

Nathalie se joint à la partie le jour suivant pour 
finir de prospecter les nombreux terriers. 
Au boulot Christian !


Et ça pionce
 
Vient ensuite la session de comptage des colonies de sternes antarctiques et cormorans de Kerguelen.


On étire le dos pour compter la centaine de 
couples de cormorans sur nid…


Dans un cadre des plus radieux


Les risques du métier : « Qui s’approche trop des 
goélands risque de voir son bonnet tout blanc ! »
 
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on a carburé. Les inventaires bouclés un jour plus tôt, nous avons pu gravir une nouvelle fois la Table des mouflons, fier lieu de l’île Haute, donnant lieu à des sessions photos très plaisantes sur la flore locale.

 

Frontière. 
(Entre Azorelle au-dessus et Lyallia en-dessous)

 

Pieds de Ranunculus bitternatus 
dans la mousse


Les mousses dans l’Azorelle sont de
 magnifiques sujet de macro

 

Ranunculus bitternatus et Juncus scheuchzerioides 
(à vos souhaits) dans une mare d’altitude


Deschampsia antarctica, une des seules plantes 
que l’on retrouve sur le continent Antarctique


Lichen arborescent


De beaux paysage de feldfields humides


Nous laissons des traces de pas éphémères… 
Elle sera effacée à la prochaine pluie


On se méfie des goélands qui passent 
au-dessus de la tête maintenant…
Avec le Mont Ross en fond
 
On profite aussi de ces instants pour contempler ce qui nous entoure. L’enchaînement des manips et la quantité de travail tend parfois à nous faire « oublier » (tout est relatif bien sûr…) où l’on est. Et ce genre de moment sans travailler nous rappelle la chance que l'on a d’être ici, et nous fait profiter pleinement des paysages.


Sur le Col rouge de l’île Haute

 

"Ola jeune manipeur, accroches bien tes lunettes 
ou tu les verras voler dans la tempête !"


"Regarde Christian, toute cette immensité 
baignée de lumière est notre royaume…"


 

"Ca va ou quoué??"


 Et sur le chaland du retour ça continue à 
profiter de la belle vie que nous menons !

Spéciale dédicace à Christian qui aura été un bonheur tout du long de la manip, toujours de bonne humeur, blagueur… Un immense merci à lui !

Et bien sûr encore merci à Nathalie avec qui nous partageons beaucoup de manip et sans qui j’aurais bien galéré à certains moments par manque de temps. Entre imitations d'éléphants de mer et pétages de câbles, on est assurés de passer une bonne manip !

Merci à eux pour leurs photos qui m'ont permis d'alimenter cet article avec des éléments de notre vie sur le terrain !

Réponse à la devinette du précédent article sur Haute :

Il s’agissait de l’œil d’un manchot royal !


On se retrouve pour un prochain article sur une manip de rêve : le Tour Courbet ouest avec les Ecobio du programme 136, pour une manip ECOBIO-RN !

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