Un départ mouvementé

 

Le départ pour les australes s'est déroulé d'une bien étrange manière : une avarie sur l'hélice, 3 jours de cale sèche à Maurice en quarantaine sur le bateau, pour finalement repartir avec un retard estimé à 10 jours.

Tout avait pourtant bien commencé : un départ de La Réunion le 29 octobre comme prévu, premiers jours de navigation avec la houle et la bonne humeur... Mais au bout du 3ème jour : avarie sur l'une des hélices du Marion Dufresne. Résultat : obligés de faire demi-tour pour Maurice et cale sèche pour les réparations pendant 3 jours. 

Cette nouvelle sonnait comme une petite défaite, mais les troupes ne se sont pas démotivées, et cela a été une occasion en or pour apprendre à connaître les personnes sur le bateau : scientifiques, volontaires services civiques, infra, menuisières et j'en passe. En bref, de belles rencontres et un esprit de groupe fortement renforcé !

Les eaux chaudes de Maurice nous ont permis d'effectuer des observations inespérées telles que les cachalots, poissons et calamars volants et autres pétrels endémiques de ces zones tropicales. 

Le Marion Dufresne, effectuant les rotations sur les 
australes pour les TAAF et l'IPEV et les missions 
océanographiques de l'IFREMER

 Les poissons-volants accompagnants notre route dans 
les eaux chaudes tropicales

 

Les premiers pétrels à menton blanc, symbole du passage 
entre la zone sub-tropicale et la zone sub-antarctique
L'une des principales espèces sur laquelle je vais travailler 
durant cet hivernage

Et même des observations parfaitement inattendues, 
un requin longeant tranquillement le bateau !


Le dimanche 8 novembre, nous avons repris la route avec un bateau flambant neuf, direction Crozet !


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